Olivier Dalmon - Arts Plastiques: 2016

31 octobre 2016

Processing Turner

En équilibre sur quelques synapses, je me constate fréquemment sur la bonne voie.

Article trouvé aujourd'hui reliant par l'image Turner à Whitehead...

19 septembre 2016

Turner ou le plaisir de l'inachevé / JABAR-006

Je suis resté sourd aux aquarelles et aux gravures, à l'académisme, à la technique et au cadrage... Je suis resté physiquement touché -un point soudain dans le dos au niveau de la D12L1 entre le foie et le rein zone de blocage du duo peur/confiance- devant TIVOLI toile inachevée... Une forme très nette, à mes yeux paréidolants, exceptionnellement grande nous dispute le regard vers ce paysage virginal. Elle est de dos et ne se soucie pas de nous...

Landscape composition of Tivoli, un peu avant 1817.

L'inachevé des tableaux retrouvés à la mort du peintre dans son atelier, révèle sa foi en chacune des étapes qui les construisent. Cette sensation est ensuite enfouie dans le concret de la finition.
Il fait le chemin de la gravure à l'abstraction au cœur de couleurs étranges, d'une palette technique mais spontanée aux oranges vifs, verts viridiens, blancs de chine... qui le sauvent du pire, c'est tout.

Dans les portraits, malgré les voyages en Italie, il n'y a rien de cette grace toscane qu'ils recherchent tous, douceur d'une douleur dépassée. Dans les gravures ou les aquarelles, il n'y a rien de cette torpeur luxueuse que l'on trouve chez les bavarois du grand siècle, puis longtemps après chez Hopper...

Soudain, le papier bleu apporte une surprise sourde, une lenteur, une solide fadeur : le lac de Petworth, les vues de Sisteron, de Marseille ou d'Antibes... enfin quelques réussites finies éloignées du dogme. Apparait alors l'étonnement qu'il éprouve devant le rendu de ces couleurs magnifiques qu'il pose sur les supports... et là, il nous parle à chaque fois, nous dit cette lumière de Marguate, à l'embouchure de la Tamise et de la Medway, qui rince les maisons à grandes lampées d'écume.

Turner est un cheminant structuré qui cache le doute des émotions, l'abandonne au cœur des toiles, dans les méandres de l'image finie. C'est là, au milieu, dans le Process, avant que ne viennent les artifices, qu'il éprouve très visiblement le plaisir serein d'une intime satisfaction.

Ombre et ténèbres - Le soir du déluge / Lumières et couleurs - Le matin après le déluge avant 1843.

Voilà le sens de ce dernier thème, où il aborde, entre Gœthe et Darwin, le déluge et le jugement dernier. S'escrimant encore entre le premier geste, le suivant et le dernier... Joseph Mallord William Turner, se moque du thème, de la façon ou de la posture et nous laisse enfin devant deux tableaux non terminés pleins de doute, graves, joyeux, imparfaits.

Voir Turner

Fragments éparpillés sur deux ou trois cahiers. Je ne fais aucun progrés.

16 juin 2016

Traces

L'orage m'a remis en tête les travaux de Frédéric Benrath, un des Nuagistes. Découvert l'année dernière dans une revue retrouvée à l'instant. En 4 clics numériques, soit le chemin google/benrath/oeuvres/huile sur toile... je me suis rendu directement à "L'ombilic des limbes" ! La tzara...

www.benrath.fr

" Mes archipels " Huile sur toile, Fréderic Benrath.

Fin de journée, Alpes du Sud, France.

" Chacune des floraisons glacières de mon âme intérieure bave sur moi. "

Antonin Artaud, L'ombilic des neiges.

3 juin 2016

Fais ce qu'il te plait.

" Mai 2 ". Huile sur toile 20 x 10 cm © OD2016

" Mai 3 ". Huile sur toile 20 x 10 cm © OD2016

" Mai 4 ". Huile sur toile 20 x 10 cm © OD2016

" Mai 5 ". Huile sur toile 20 x 10 cm © OD2016

Mai

" Mai ". Huile sur toile 40 x 20 cm © OD 2016

Ne te découvre pas d'un fil.

" Avril 2 ". Huile, acrylique sur carton toilé. 20 x 10 cm. © OD 2016

" Avril 3 ". Huile, acrylique sur carton toilé. 20 x 10 cm. © OD 2016

" Avril 4 ". Huile, acrylique sur carton toilé. 20 x 10 cm. © OD 2016

" Avril 5 ". Huile, acrylique sur carton toilé. 20 x 10 cm. © OD 2016

Avril

" Avril ", huile sur toile 40 x 20 cm © OD2016

4 mars 2016

Empathie VS Antipathie / JABAR-005

" Une seule et même voie pour tout le multiple aux mille voies, un seul et même Océan pour toutes les gouttes... A condition d'avoir atteint pour chaque étant, pour chaque goutte et dans chaque voie, l'état d'excès, c'est à dire la différence qui les déplace et les déguise, et les fait revenir , en tournant sur la pointe mobile." G.D.

Nous ne sommes pas là pour utiliser, copier, suivre, thésauriser, amasser, dupliquer les actes et les systèmes. Mais pour créer nos attitudes, méthodes, actes et outils. En introduisant cette différence, et sans forcément passer par "la main invisible", l'essence de ce que l'on doit au final répéter se manifeste au tout coeur même de la nouveauté. C'est bien en bégayant nos propres mots qu'une langue neuve, propre, pérenne, voit le jour. Univoque vs Analogique. Empathie esthétique contre antipathie collective.

Hans Hartung
http://www.fondationhartungbergman.fr/sitehhaeb

Fabienne Verdier
http://terredecompassion.com/2013/07/04/fabienne-verdier-une-peinture-metaphysique/

29 février 2016

La joie

"La joie" verso. Huile, acrylique sur affiche papier.
60 x 80 cm. OD © 2016

23 février 2016

L'attroupement

19 février 2016

Duomo

18 février 2016

"Process", Gap, Janvier 2016. B.Tempestini, Le Dauphiné Libéré.

" Process " Vernissage, 23 Janvier 2016. Gap

Valentine's Day

16 février 2016

Support / JABAR-004

Il ne faut jamais parler de "cuisine", dit-on chez les peintres. Mais, le silence me pèse.

Au cours de cette année, j'ai expérimenté différents supports : canevas, bois, plastique, papier, affiche, carton, verre... Voir, palper, identifier les sensations liées aux différents supports était en fait un de mes objectifs. Le support me semble influer beaucoup plus sur le résultat final que le medium utilisé. Ça m'interroge...